Une année.
Une bribe de vie…
Des résolutions difficiles à prendre et oubliées au fil du temps…
De petits soucis, de grandes frayeurs, Une volonté farouche et des sursauts de rébellion…
Ainsi défile ma vie depuis ma tendre enfance parfois à mon grand dam.
Une âme effarouchée, rebelle et avide de liberté s’agite en moi contre les barrières érigées par la génétique. Cette femme assoiffée d’aventures, humainement farouche, avait du mal à calculer cette limite que lui imposait la vie.
Pas fan des constellations ; je trouve assez pitoyable et irresponsable de les concéder le droit de diriger notre destin et de nous dicter les décisions à prendre pour notre vie (je le crois encore!). Cette piste, pourtant, m’a cherchée et m’a aidée a me connaitre. Elle m’a apprise sur moi-même et enfin, j’ai commencé a comprendre mon autre moi ; cette fille farouche qui n’acceptait pas la contrainte qui avait mal dans la peau de devoir vivre avec de telles contraintes. Elle ne pigeait pas pourquoi elle devait se plier devant cette fatalité… Cette fille butée et têtue qui criait à qui voulait l’entendre qu’elle était libre, capable, et fulminait de colère contre toute cette poisse. Elle mangeait sa souffrance et arborait un air fanfaron. Elle dissuadait tout ce qui bouge de l’approcher. Elle était victime des stéréotypes mais n’y pouvait que dalle.
Alors, elle se réfugiait loin du monde, enfouie derrière ses paupières fermées et imaginait la vie qu’elle voulait. Cette vie ou il n’y avait rien de tout cela. Ses alliées ? Son intrépidité, sa détermination. La seule chose qu’on ne pouvait pas atteindre était sa résolution farouche d’apprendre et de prouver qu’elle était capable de faire quelque chose de sa vie.
Ces deux derniers anniversaires m’ont beaucoup apporté. On dit qu’il est impossible de remonter tant qu’on n’a pas touché le fond. Et dans le grand plongeon de la vie, j’ai pris trop de temps à toucher le fond. Je m’acharnais sur les murs de la fosse sans jamais lever la tête vers le ciel nu et je collectionnais les lésions, les os brisés, les amertumes et les colères impuissantes contre la vie. Je ne réalisais pas que celle que je considérais comme ma faiblesse (ma maladie) était, en fait, mon catalyseur et ma plus grande force. Néanmoins, c’était le temps imparti en vertu d’innombrables infortunes qui me servaient de Cheerleaders sur ma route.
Je n’ai aucune excuse. D’ailleurs, c’est ma devise : Pas d’Excuse !!
Force me fut de réaliser enfin, que certains parcours sont indispensables pour notre mission de vie. Certaines circonstances reliées à notre étoile, notre personnalité, notre entourage et notre environnement contribuent à la durée de notre transition de la chenille au papillon. J’ai dû concilier le dualisme de ma personnalité pour mieux me retrouver. Se retrouver n’est pas aisé quand on a autant de préalables mais, essayer est un mot plein de sens et assez gratifiant. Alors, il ne faut pas lésiner sur la dose, ni s’arrêter en chemin. Le plus important est de renouer avec la Paix, d’arrêter les vaines luttes et entreprendre le retour vers la surface,
Cette année vient de boucler une étape importante de ma vie et d’ouvrir la voie vers de nouvelles possibilités. J’ai arrêté de courir après ceux qui ne servaient plus mes objectifs, qui chamboulaient mes énergies positives et qui ne m’aidaient pas dans ma quête personnelle. J’ai arrêté de vivre la vie des autres et de chercher l’acceptation. Je vais enfin faire des choix plus ambitieux et à prendre des risques. J’ai enfin abandonné la chrysalide pour prendre le large… avec mes insécurités, mes cicatrices, mes rêves brisés et enfin embrasser ma mission de vie.
Je suis excitée pour toutes les secondes qu’il me reste à vivre, toutes les heures, toutes les journées… Qu’en sais-je?
Ce dont, je suis certaine : cela a pris du temps, mais la chenille a fini par métamorphoser en un joli papillon.
Heureux anniversaire à toi, Atitite.